Banque de Montréal (BMO, 133,05 $): les provisions de pertes sur créances à la baisse influencent les résultats
Des provisions de pertes sur créances moins élevées que prévues ont permis à Banque de Montréal de battre les prévisions du marché et de la Financière Banque Nationale au deuxième trimestre.
Les provisions de pertes sur créances se sont avérées être de 50 M$, alors que les estimations préalables étaient plutôt de 85 M$ (consensus du marché) et de 161 M$ (Banque Nationale).
L’institution financière a présenté un bénéfice par action de 3,23$, un montant plus élevé que le consensus du marché (2,91 $) et que la prévision de la Banque Nationale (3,21 $). Ce résultat est intimement lié à la baisse de provisions de pertes sur créances, mais aussi à des revenus plus élevés provenant en grande partie des activités commerciales.
L’analyste Gabriel Dechaine observe que le ratio d’actions ordinaires de premier tiers s’est retrouvé au-dessus des attentes, à 16% (augmentation d’environ 190 points de base par rapport au premier trimestre), notamment en raison du changement à la hausse de la valeur future des couvertures liées à la filiale de BNP Paribas récemment acquise, Bank of the West. N’eût été de ces gains, le ratio aurait été de 15,1%, soit environ ce qui était prévu par la Banque Nationale.
Du côté des revenus provenant des marchés des capitaux, les gains, dont la croissance précédente était « insoutenable » selon la Banque Nationale, ont diminué de 38% relativement au premier trimestre et de 23% sur une base annuelle.
La Banque Nationale réitère son évaluation de performance égale au secteur ainsi que son cours cible de 151 $.