Bank of America prévoit un ajout d’entre 5,5 et 6 millions d’abonnés à Disney + en 2024. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Bombardier, Disney et BCE? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.
Bombardier (BBD.B, 45,40$): prévision de flux de trésorerie décevante
La prévision du flux de trésorerie de Bombardier pour l’exercice financier 2024 est quelque peu décevante, juge la Financière Banque Nationale.
Lors de la téléconférence pour présenter les résultats du quatrième trimestre de 2023, la direction a indiqué qu’elle s’attendait à un flux de trésorerie qui oscillerait entre 100 M$ et 400 M$. Il s’agit là d’une prévision en dessous de celle de la Banque Nationale (475 M$) et du consensus du marché (552 M$), souligne l’analyste Cameron Doerksen.
La différence proviendra surtout d’un investissement supplémentaire en capital pour accélérer les livraisons en 2024, notamment celle des appareils Challenger de taille moyenne, ajoute l’analyste. La direction s’attend à un investissement qui va varier entre 200 M$ et 500 M$, alors que la Banque Nationale prévoyait plutôt une somme de moins de 200 M$ pour l’exercice financier 2024.
Par contre, note-t-il, l’entreprise vise encore un flux de trésorerie de 900 M$ pour 2025, un objectif encore réalisable aux yeux de la Banque Nationale.
Les prévisions de Bombardier pour 2024 en termes de revenus et de bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) sont toutefois perçues plus positivement par Cameron Doerksen. L’entreprise s’attend à des revenus entre 8,4 G$ et 8,6 G$, ce qui est au-delà de l’estimation de 8,1 G$ de la Banque Nationale mais qui s’explique par le plan d’accélération de livraison d’avions.
Le BAIIA est prévu dans une fourchette de 1,3 G$ à 1,35 G$, ce qui est en ligne avec ce que l’institution financière prévoyait déjà.
L’analyste note toutefois que la valorisation actuelle du titre semble refléter l’opinion des investisseurs voulant que l’entreprise risque de ne pas atteindre ses cibles en 2025, même si le carnet de commandes procure de la visibilité quant aux revenus et à la croissance du flux de trésorerie et que les conditions du marché demeurent généralement favorables.
La Banque Nationale maintient sa prévision de surperformance du titre de Bombardier face à son secteur d’activités ainsi que son cours cible de 94$.
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