Corus (CJR.B, 2,22$): la publicité télévisuelle encore affectée
RBC Marchés des capitaux croit que les prochains résultats trimestriels de Corus seront encore affectés par le fort ralentissement du marché publicitaire télévisuel.
Les résultats de ce trimestre important, qui doivent être rendus publics le 13 janvier, devraient avoir été influencés négativement par la diminution continue des revenus publicitaires, particulièrement ceux provenant des annonceurs nationaux, ce qui est dû à l’incertitude macroéconomique grandissante.
En combinant la situation à des coûts de programmation fixes (environ 60% du budget d’exploitation), l’analyste Drew McReynolds s’attend à une compression des marges de 784 points de base, soit de 41,1% au premier trimestre de 2022 à 33,3% à celui de 2023. Du côté positif, ces coûts ne devraient augmenter que modestement cette année (autour de 5% plutôt que les 12% enregistrés en 2022).
La RBC prévoit des revenus de 431 M$ (-7,1% par rapport en même trimestre en 2022) ainsi qu’un bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement (BAIIA) de 133 M$ (-25%). Les revenus publicitaires devraient chuter de 12%, tandis que les revenus d’abonnement seront en hausse de 1%.
Malgré tout cela, Drew McReynolds affirme être impressionné par l’exécution démontrée par la direction de Corus sur plusieurs initiatives stratégiques et tactiques. Il s'attend tout de même à ce que le titre demeure sous pression tant que le climat macroéconomique ne changera pas. Les possibilités d’expansion, dans un marché médiatique en mouvement, dépendront de la capacité de l’entreprise à retrouver le chemin de la croissance annuelle de ses revenus.
La RBC maintient son cours cible du titre de Corus à 3,50$.