Boralex (BLX, 31,14$) : souffler la concurrence
Le producteur d’énergie renouvelable Boralex est sur une lancée qui retient l’attention de Rupert Merer, analyste à la Financière Banque Nationale.
«L’entreprise a un bon historique de développement de projets dans ses principaux marchés (le Québec, la France, l’Ontario et l’État de New York), incluant des processus d’interconnexion et qui demandent l’obtention de permis, ce qui réduit la concurrence», dit-il.
Il souligne la bonne performance de l’équipe de développement de Boralex, qui remporte «plus que sa part» d’appels d’offres. Il rappelle qu’au second trimestre, la société a remporté le contrat de la construction de deux installations de stockage par batteries d’une puissance totale de 380 mégawatts.
«L’entreprise a aussi remporté un contrat en France dont les revenus, qui pourront être indexés à l’inflation, sont estimés à 85 euros par mégawatt/heure, comparativement à 60 euros il y a quelques années. Récemment, la société a aussi bouclé le financement de son projet éolien Apuiat, au Québec. Elle a aussi obtenu un montant de 72,35 livres sterling par mégawatt/heure pour son projet éolien Limekiln, en Écosse, de loin supérieur à celui de 37 livres sterling offert dans un autre contrat», résume-t-il.
L’analyste ajoute que Boralex a effectué deux soumissions d’une puissance totalisant 365 mégawatts dans le cadre d’un appel d’offres de 1500 mégawatts d’électricité de source éolienne d’Hydro-Québec. La société d’État a déjà dévoilé qu’elle analyserait 16 soumissions totalisant un peu plus de 3000 mégawatts. Selon Rupert Merer, Boralex serait en bonne posture pour obtenir les contrats convoités.
«Boralex a terminé le second trimestre avec des liquidités de plus de 300 millions de dollars, ce qui la en bonne posture pour poursuivre sa croissance organique au cours de la prochaine année. L’entreprise a aussi une approche disciplinée en ce qui concerne les fusions et acquisitions dans ce qu’elle considère comme étant un marché d’acheteurs hors de ses principaux marchés», dit-il.
Rupert Merer réitère sa recommandation de «surperformance» sur le titre de Boralex et son cours cible sur un an de 43$.