Les résultats trimestriels de la Banque Scotia ont laissé les investisseurs sur leur appétit. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Banque Scotia, Vermilion Energy et MEG Energy? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Banque Scotia (BNS, 79,78 $): des inquiétudes à l’international
Elle était la première à divulguer ses résultats du 4e trimestre tôt hier matin, et ceux-ci ont semblé laisser les investisseurs sur leur appétit, car le cours de l’action a cédé 2 % durant la séance. Faut dire que les marchés boursiers en général subissaient des pertes importantes dues aux inquiétudes concernant le variant Omicron.
Toutefois, la direction semble avoir bien adressé les craintes concernant entre autres la qualité du crédit et les opérations bancaires internationales lors de la conférence téléphonique qui a suivi.
Ceci amène Doug Young, analyste chez Desjardins, à conclure que le titre devrait bien performer au cours de la prochaine année. Il maintient sa recommandation d’achat ainsi que son cours cible de 90 $.
Les bénéfices consolidés avant impôts et provisions pour mauvaises créances ont été 2 % inférieurs à la prévision de l’analyste. Les opérations bancaires canadiennes ont excédé ses prévisions, mais les opérations internationales, la gestion de patrimoine et les opérations sur les marchés de capitaux ont pour leur part ratés les attentes, note-t-il.
Les bénéfices provenant des opérations bancaires canadiennes avant impôts et provisions ont excédé de 3 % les prévisions de l’analyste et ont été 14 % plus élevés que l’année précédente. La croissance des prêts a été robuste, soit une hausse générale de 10 %, dont 13 % sur les prêts hypothécaires.
Parmi les éléments positifs, la direction a annoncé une hausse du de son dividende de 11 % ce qui porte son rendement annuel à 5 %. La banque a aussi en place un programme de rachat d’actions lui permettant d’acquérir jusqu’à 24 millions d’actions durant l’année.
La direction de la banque prévoit pour sa prochaine année financière une expansion de ses marges d’intérêt, une croissance des prêts s’approchant de 10 %, et un taux de provisions pour pertes plus bas, ce qui devrait conduire à une bonne croissance des bénéfices, conclut l’analyste.