Boralex (BLX, 31,40$): bon premier trimestre, encore premier de classe
Boralex a présenté de solides résultats au premier trimestre et, combiné avec la possible création de valeur grâce à son exploitation en France, Desjardins maintient sa cote de meilleur choix envers l’entreprise québécoise.
L’analyste Benoit Poirier croit que les bons résultats trimestriels de l’entreprise soulignent le fait que ses prévisions de génération de puissance et de prix sont très conservatrices. Ce pourquoi il recalibre son modèle et rehausse ses prévisions, notamment au chapitre du bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (ajout de 15 M$ pour 2024 et de 5 M$ pour 2025) et du flux de trésorerie par action (1,79$ au lieu de 1,66$ pour 2024; 1,93$ plutôt que 1,89$ en 2025).
Plusieurs facteurs expliquent sa position. Tout d’abord, en se basant sur le pipeline de 1,5 GW en France, il entrevoit une croissance d’un peu plus de 10% pour le flux de trésorerie par action d’ici 2028 et s’attend à ce Boralex ajoute à cette croissance. De plus, l’entreprise est en bonne position pour profiter de crédits d’impôt à l’investissement au Canada, ce qui devrait avoir des répercussions positives sur ces projets au pays en plus d’augmenter les retours.
Il ajoute que la prolongation de contrats en France (certains arrivent à échéance en 2027) aux prix actuels pourrait également permettre d’ajouter 1$ à la valeur liquidative par action.
Le fait que Boralex se prépare pour plusieurs appels d’offres au Québec, en Ontario, dans l’État de New York, au Royaume-Uni et en France permet à l’analyste de croire que l’entreprise ne manquera pas d’opportunités de croissance et qu’elle sera alors en mesure de sélectionner des projets de haute qualité, ce qu’il voit d’un œil positif.
Desjardins conserve son cours cible de 42$ pour le titre de Boralex.
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