Oppenheimer réitère une recommandation «performance de marché» (perform).
Jason Helfstein indique qu’au deuxième trimestre la croissance des revenus publicitaires (en ajustant pour le comportement de la devise) s’est établie à 23% année/année, comparativement à une progression de 39% au premier trimestre. Il explique que la publicité vidéo vient cannibaliser la publicité sous forme de tweets sponsorisés chez les annonceurs de grandes marques.
L’analyste note que l’aperçu de revenus pour le troisième trimestre est 12% sous les attentes du marché. Il note que la croissance du nombre d’usagers moyen par mois n’a été que de 1% et que celle-ci est désormais à la remorque d’ententes de diffusion d’événement en direct et de nouveautés.
Monsieur Helfstein doute que les contenus vidéo puissent procurer beaucoup de croissance étant donné le faible nombre de publicités qu’ils attirent. Il estime cependant que si de nouvelles ententes de diffusion en direct (après Wimbledon et la NFL) peuvent générer plus d’engagement, la société pourrait sans doute être achetée par un grand joueur des communications à entre 10 et 13 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA). Le titre se négocie actuellement à 12,6 fois le BAIIA anticipé pour 2017.
Aucune cible n’est accolée.