À surveiller: Alithya, Weston et Jamieson

Publié le 25/03/2021 à 09:12

À surveiller: Alithya, Weston et Jamieson

Publié le 25/03/2021 à 09:12

Par Dominique Beauchamp

George Weston (WN, 107,69$): le holding devra aussi justifier sa raison d’être

Bien que la vente de Weston Foods soit la bonne décision après des années à chercher vainement une occasion d’achat pour augmenter sa stature, la société de portefeuille devra faire plus que mettre au jour la valeur cachée de sa boulangerie pour que son titre soit réévalué à la hausse.

Weston devra en quelque sorte justifier son existence, laisse entendre Patricia Baker, de Banque Scotia, parce que les investisseurs peuvent acheter des actions de Loblaw (L, 69$) et de Propriétés de Choix (CHP.UN, 13,69 $) directement.

C’est bien beau de réaliser la valeur de Weston Foods et de racheter des actions, mais si Loblaw et Propriétés de Choix n’ont pas besoin du capital de Weston pour financer leurs projets, comme la société-mère l’affirme, les investisseurs se demanderont quelle est la raison d’être du holding.

Le moment est bien choisi pour mettre en vente la boulangerie puisqu’une transaction récente dans l’industrie vient de se conclure à bon prix, dit-elle. En mars, l’allemande Arysta AG a vendu ses actifs nord-américains au fonds privé Lindsay Goldberg pour un multiple de 7 à 7,5 fois le bénéfice d’exploitation ajusté, selon certains estimés.

Weston a d’ailleurs retenu les services de la banque d’investissement Houlihan Lokey, qui a conseillé Aryzta, pour la vente de Weston Foods.

L’analyste de Banque Scotia émet l’hypothèse que Weston récoltera 1,7 à 2,2 milliards de dollars de la vente de Weston Foods (soit de 11 à 14$ par action de Weston) et pourrait ensuite racheter 10 à 13% de ses propres actions.

«Comme il ne lui restera plus que Loblaw et Propriétés de Choix, nous n’excluons pas la possibilité que Weston réinvestisse du capital dans ces filiales», dit-elle malgré les indications du contraire de la part des dirigeants.

Puisque Loblaw représentera 58% de la valeur d’actif nette de Weston, Patricia Baker voit d’un bon œil le retour de Galen Weston à titre de chef de la direction et de Richard Dufresne à titre de chef de la direction financière de Loblaw, des postes qu’ils ont occupé entre 2014 et 2017.

L’analyste y voit un signe que Loblaw veut fouetter sa performance fiancière qui n’est pas aussi reluisante que celle de ses rivales.

«Le travail à accomplir chez Loblaw est de taille. Cela explique peut-être la décision de rétablir le poste de chef de l’exploitation et d’y nommer le vétéran Robert Sawyer qui siège au conseil de Weston depuis 2016», dit-elle en citant sa longue expérience au sein de Metro (MRU, 56,87$) et à la tête Rona.

Il n’est toutefois pas clair dans son esprit si la nomination de Robert Sawyer est intérimaire ou non.

«En bout de ligne, ce que nous voulons voir c’est plus de constance dans l’exécution au quotidien. La nouvelle équipe devra travailler fort pour y parvenir, et si elle réussissait, les investisseurs verraient Loblaw sous un autre jour», évoque l’analyste.

Patricia Baker réitère sa recommandation d’achat et hausse son cours cible de 115 à 117$, ce qui offre un rendement total potentiel de 10,6%, incluant le dividende de 2%.

 

Jamieson (JWEL, 37,05$): la faiblesse du fabricant de vitamines offre une occasion à long terme

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