La Banque Royale est la seule épargée par l'analyste de la Financière Banque Nationale. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Alimentation Couche-tard, TransAlta et les banques canadiennes ? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.
Alimentation Couche-Tard (ATD.TO, 61,72 $): les marges sur l’essence sont demeurées très bonnes
Mardi le 22 novembre, l’exploitant de dépanneur divulguera les résultats du 2e trimestre de son année financière 2023, et Vishal Shreedhar, analyste chez Banque Nationale Marchés financiers, prévoit que les bénéfices par action atteindront 0,84$ par action comparativement à 0,65$ pour la même période l’année dernière.
L’analyste croit que la croissance des ventes des magasins comparables aux États-Unis sera de 2,5% comparativement à 1,4% l’année précédente, alors que la marge brute sera inchangée à 33,8%.
Toujours aux États-Unis, la croissance des ventes d’essence sera négative de 5%, mais la marge atteindra 49 cents le gallon, une hausse de 34,7% comparativement à l’année précédente.
Au Canada, l’analyste prévoit des ventes comparables en baisse de 1% alors qu’elles avaient diminué de 2,1% l’année précédente. Une marge de 12 cents le litre sera légèrement supérieure au résultat de 11 cents le litre l’an dernier.
Le service d'information sur les prix du pétrole (OPIS) suggère que les marges sur l’essence seront en moyenne de 47,8 cents le gallon durant le 2e trimestre de Couche-Tard, mais les résultats de la firme québécoise ont toujours excédé les prévisions de l’organisme au cours des neuf derniers trimestres, note l’analyste qui croit que cela se poursuivra.
En conséquence, il maintient sa recommandation de «surperformance», et il hausse légèrement son cours cible de 68$ à 69$.
En plus du maintien des marges, son optimisme pour le titre est aussi attribuable à la possibilité que la firme procède à de nouvelles acquisitions, ainsi qu’à son évaluation boursière qui demeure intéressante. Le titre se négocie actuellement à 16,7 fois les bénéfices par action prévus pour les 12 prochains mois, alors que la moyenne des cinq dernières années a été de 17,3 fois.