Transat (TRZ., 8,29$) : rien n’est signé
Rien n’est signé encore quant à une possible vente de Transat, prévient Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale. La société a annoncé hier qu’elle avait reçu plus des démonstrations d’intérêt non sollicitées de la part de plus d’un parti.
«Nous recommandons la prudence, écrit l’analyste. Les discussions sont encore à un stade préliminaire et il est très possible que cela n’aboutisse sur aucune vente.» Il maintient donc sa recommandation surperformance, mais bonifie sa cible, qui passe de 6$ à 8,50$.
Parmi les acquéreurs logiques, il croit qu’un autre transporteur aérien ou un voyagiste pourrait être intéressé par l’acquisition. Un acquéreur avec des motifs financiers pourrait trouver l’encaisse de 355 M$ attrayante, mais l’analyste rappelle que la compagnie a des engagements contractuels de location d’avion qui représente une dépense future de 2,5 G$.
Malgré l’incertitude, M. Doerksen pense qu’une mise en vente de Transat serait la meilleure option pour les actionnaires compte tenu du risque entourant la stratégie hôtelière de l’entreprise.