Potash (Tor., POT, 41,25 $) : la fin du grand cycle haussier
Robert Winslow, de la Financière Banque Nationale, devient tout à coup plus prudent envers les perspectives des producteurs d’engrais, dont Potash.
La demande mondiale pour la potasse pour 2012, de 53 millions de tonnes, est 2 % inférieur à la demande enregistrée en 2005. Cela représentent un taux annuel de croissance de seulement 0,4 % pendant sept ans, alors que les producteurs se vantent d’une croissance annuelle de la consommation d’engrais de 3 à 4 %, précise l’analyste.
À chaque année, un événement externe quelconque affaiblit la demande mondiale pour les engrais.
« Les prix élevés des engrais, imposés par un oligopole, et les marges élevées des producteurs attirent aussi de nouveaux acteurs, tels que BHP Billiton et K+S », note aussi M. Winslow.
L’évaluation des titres des producteurs devrait s’adapter à des perspectives à long terme moins fastes pour la demande et les prix des engrais.
Potash ne mérite plus l’évaluation supérieure qu’elle commandait en Bourse pendant le super-cycle de son industrie, dit-il. En conséquence, il diminue de 38,50 à 37 $ US son cours-cible pour le titre Potash, 12 % sous son cours actuel.
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