Fil conducteur : Des sociétés de moyenne capitalisation dont les actions ont faibli, certaines touchées par le repli de l'économie dans l'Ouest canadien.
7. Stantec
STANTEC (TOR., STN, 31,75 $)
RATIO C/B (2015) : 13,9 X
La firme d'ingénierie d'Edmonton est connue au Québec pour avoir acquis la société Dessau. Stantec existe depuis plus de 50 ans et est présente un peu partout en Amérique du Nord. La stratégie de la société est de croître par acquisitions. Elle compte maintenant 14 000 employés. «Ce qu'on aime : le titre a faibli, mais l'entreprise est en bonne santé et les gestionnaires ont fait leurs preuves», explique Marc L'Écuyer. Il souligne qu'elle est «bien diversifiée», ayant cinq divisions d'ampleur relativement équivalente. Elle est présente notamment dans les infrastructures, l'environnement et le transport. L'entreprise verse un dividende de 1,3 %.
8. Canadian Western Bank
CANADIAN WESTERN BANK (TOR., CWB, 30,70 $)
RATIO C/B (2015) : 10 X
Comme la plupart des entreprises de l'Ouest canadien, cette banque régionale a été touchée par la chute du prix du pétrole. Environ 40 % de ses prêts sont effectués en Alberta. «La seule année au cours de laquelle cette banque n'a pas connu une croissance de 10 % a été 2009, lors de la crise financière», souligne M. L'Écuyer. Bien sûr, la Canadian Western Bank enregistrera une hausse de ses mauvaises créances, convient-il, mais à long terme, l'impact sera marginal. «Le prix du baril de pétrole finira par remonter, et la croissance économique reprendra dans l'Ouest.» Le gestionnaire estime qu'à 10 fois les bénéfices, le prix de l'action intègre déjà les risques. L'institution financière verse un dividende de 2,9 %.
9. Home Capital
HOME CAPITAL (TOR., HCG, 46,31 $)
RATIO C/B (2015) : 10 X
Cette société torontoise est spécialisée dans les prêts hypothécaires. Elle les accorde essentiellement aux ménages qui ne peuvent en obtenir des banques traditionnelles, celles-ci ayant des critères plus stricts. «Il y a plus de risques, mais ça n'a rien à voir avec ce qui est arrivé aux États-Unis en 2008 avec les subprimes», explique Marc L'Écuyer. Environ 80 % des prêts sont en Ontario et seulement 5 % en Alberta. L'entreprise a un taux de croissance d'environ 10 % par année, et avec un faible ratio cours/bénéfice, le risque à la baisse est limité. M. L'Écuyer souligne que les gestionnaires à la tête de la société sont là depuis plusieurs années. Le taux du dividende est de près de 2 %.