Accroître les compétences ou mourir?
L’étude révèle également que le retard technologique amène un cercle vicieux dont il devient difficile de se sortir pour les entreprises.
En effet, les entreprises qui ont le moins investi en machineries et technologies sont également celles qui ont le plus de difficultés à recruter.
Comme ces entreprises ont davantage recours à une main-d’œuvre plus nombreuse, peu qualifiée et plus faiblement rémunérée, elles sont, par conséquent, plus affectées par les pénuries de main-d’œuvre.
Et c’est là que plusieurs risquent de s’enliser.
La faible productivité de leur entreprise ne permet pas de dégager les marges nécessaires pour investir en automatisation ni pour former leur personnel, et ainsi, leur offrir de meilleures conditions de travail, ce qui perpétue leurs difficultés à recruter.
L’impact de gestionnaires formés pour faire face aux enjeux actuels et capables de mener le changement est donc non seulement réel, mais aussi essentiel.