Pour illustrer le sens de l'innovation chez Apple, Steve Jobs aimait citer Wayne Gretzky.
Celui qui est encore aujourd'hui considéré comme un des plus grands joueurs de hockey de tous les temps expliquait ainsi son succès : sur la glace, il ne passait pas son temps à courir après la rondelle, mais il cherchait à anticiper le jeu et il se plaçait là où il pensait qu'elle allait arriver. Il était ainsi régulièrement en avance sur les autres.
Pour le président de Apple, là était la clé : anticiper pour innover et se démarquer. C'est ce qui a nourri la formidable poussée de Apple sous sa gouverne.
On verra le 9 septembre si l'entreprise à retrouvé sa touche magique en innovation. Car depuis l'arrivée de Tim Cook, en 2011, Apple semble avoir opté pour l'efficacité avant le génie inventif.
Oui, ses produits continuent de bien se vendre, mais ils n'ont plus rien de révolutionnaire. Les différentes versions du iPhone côtoient celles du iPad, avec tout au plus quelques améliorations. Il faut quand même satisfaire les fidèles, avides de lancements...
Le 9 septembre, donc, Apple doit procéder à des annonces attendues depuis un bon moment. Le seul fait de l'avoir évoqué a ému la galerie. Va-t-on enfin renouer avec la (jeune) tradition de présenter des produits de type « disruptive technology », ou technologie de rupture, qui viennent révolutionner le marché ainsi que les habitudes ?
La commande est grosse, ne serait-ce que parce qu'avec le temps, les consommateurs sont devenus blasés. Avant de les voir véritablement enthousiasmés, il va falloir leur en mettre plein la vue.
