Petit train va loin
Un autre exemple? Canadien National, le transporteur ferroviaire bien connu. Encore là, son industrie est mature. Pourtant, la société a su augmenter ses profits 0,91 $ en 1997 à 4,84 $ en 2011, un taux de croissance annuel composé de 12,7 %. Depuis sa venue en bourse en 1995 à un prix équivalent à 4,50 $, la valeur de son titre a été multipliée par 19.
À mon avis, ces exemples démontrent bien qu’il n’est vraiment pas nécessaire de trouver la prochaine révolution technologique pour faire de l’argent en bourse. Si en plus, on tient compte du niveau de risque lié à la plupart des innovations technologies, il me paraît évident que c’est davantage du côté des sociétés bien établies dans des industries matures qu’un investisseur devrait chercher des occasions de s’enrichir.
Je serais heureux de connaître d’autres exemples d’entreprises qui ont enrichi leurs actionnaires alors qu’elles oeuvrent dans des industries matures.
Philippe Le Blanc, CFA, MBA
À propos de ce blogue : Philippe Le Blanc est gestionnaire de portefeuille chez COTE 100 – www.cote100.com – et éditeur de la Lettre financière COTE 100 – www.lettrecote100.com. COTE 100 détient des actions des sociétés citées dans ses portefeuilles sous gestion.