«Ce bruit intérieur mobilise beaucoup plus d'énergie que tout autre bruit extérieur. Si bien que lorsqu'on arrive à une réunion ou à une rencontre empli de bruit intérieur, il nous faut bien souvent plusieurs minutes de récupération avant d'être en mesure d'entendre ce qu'il s'y dit.
«Comment instaurer le silence intérieur? Ce n'est pas si sorcier que ça. Il suffit de consacrer quelques instants rien qu'à soi, juste avant de se présenter à une réunion ou à une rencontre. Et d'en profiter pour faire le vide, de se désencombrer des idées qui nous agressent, de se dire qu'il convient de redevenir disponible et accueillant. Et ce, en sachant bien que ce temps-là n'est pas du temps perdu, mais au contraire du temps gagné.
«Ce silence est un peu comme la respiration d'un sportif : à mesure qu'il la contrôle, ses performances et la maîtrise de son sport augmentent. Il s'établit, en fait, tout naturellement, pourvu qu'on le laisse nous gagner. Il peut même devenir un lieu d'inspiration, où les idées deviennent fluides et simples.»
Mise en pratique. Accordez-vous régulièrement des fenêtres de temps pour vous exercer à faire le silence en vous. Asseyez-vous sur une chaise de manière relax, les yeux dans le flou et concentrez-vous sur votre respiration. Puis, faites une habitude de pratiquer le silence intime avant chaque intervention de votre part, que celle-ci soit importante, ou pas.
Voilà. Trois trucs on ne peut plus simples, et qui pourtant sont en mesure de changer votre quotidien au travail à jamais. Rien qu'en s'accordant de petites permissions, en pensant autrement et en appréciant le silence intime. Essayez, et vous m'en donnerez des nouvelles! C'est garanti.
En passant, le philosophe français Brice Parain a dit dans Contre l'esprit de neutralité : «Le bonheur rend généreux».
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