«Les véritables chercheurs doivent être prêts à faire seuls une bonne partie de leur chemin. Il y a dans la vie des moments pour être grégaire – à l’école, à l’université, avec ses amis, en couple -, et d’autres, pour tracer sa propre route.
«Lorsque, solitaires, nous empruntons ces voies vitales, nous avons peur, car nous sommes alors totalement responsables de nos actes. Impossible d’accuser qui que ce soit si les choses tournent mal. Et pourtant, nous nous sentons plein de courage.
«Certains voyageurs parlent de ce sentiment de force lorsqu’ils décident de se séparer du groupe. S’ils étaient restés avec celui-ci, leur volonté se serait diluée. On se sent maître de son destin lorsqu’on prend, en silence, ses propres décisions. Et soudain, on devient extraordinairement attentif à ce qui se passe autour de nous.
«On peut ressentir de la peur, de temps en temps, mais la conscience de sa propre force vient compenser cette impression. Comme disait Nietzsche : «Peu de gens sont faits pour l’indépendance, c’est le privilège des puissants»…»
Allez, une dernière, la pilule 82, sur nos ennemis. L’aphorisme : «Si un ami te fait du mal, dis-lui «Je te pardonne pour ce que tu m’as fait, mais comment pourrais-je pardonner ce que tu t’es fait à toi?». Ce à quoi Allan Percy poursuit :