Autrement dit, se distraire en ligne au bureau présente un réel coût pour notre travail :
> Coût direct. Un coût direct évalué à la perte d'environ 4 minutes de travail par jour, soit de quelque 2 heures par mois.
> Coût indirect. Un coût indirect évalué à la perte de périodes de temps utiles à notre efficacité au travail. Comme le temps qu'on partage avec nos collègues, à réfléchir de manière abstraite et à enrichir nos connaissances. Un coût indirect que l'étude n'estime pas pour le temps passé spécifiquement au bureau, mais qui doit tout de même correspondre à une poignée d'heures par mois.
Ce petit moment de distraction que nous nous offrons, ici et là, durant nos journées de travail, présentent donc un coût caché. Oui, un coût que l'on ne soupçonne pas. Ce qui me fait penser, d'ailleurs, à un autre fait, mis en évidence par mon amie Facebook Noreena Hertz, une brillante économiste britannique, dans son dernier livre Eyes wide open – How to make smart decisions in a confusing world : chaque fois que nous consultons notre boîte de courriels, cela nous prend en moyenne 22 minutes pour retrouver le niveau de concentration que nous avions juste auparavant. 22 minutes! Qui aurait avancé un tel chiffre? Hein?
Maintenant, que retenir de tout cela? Qu'il convient de nous distraire moins souvent en ligne au bureau? De travailler sans relâche, minute après minute? Et ce, même si notre corps et notre cerveau n'en peuvent plus? Bien sûr que non!