«Un de mes exemples préférés de «l'impression que l'on sait», c'est quand on a un mot sur le bout de la langue : comment savez-vous que vous connaissez ce mot si vous n'arrivez pas à vous en souvenir? C'est précisément ce que signifie «l'impression que l'on sait» ; c'est votre cerveau qui vous informe que si vous continuez à chercher ce mot pendant quelques instants, il vous reviendra», a-t-il ajouté.
Quand il s'agit de créativité, ces impressions permettent d'examiner le problème et de se dire : «Je pense que je peux le résoudre», et de se mettre au travail. Si l'on sent qu'on progresse, c'est le signe que l'on est sur la bonne voie, qu'il faut rester concentré et persévérer, et peut-être qu'il est temps de prendre du café. Car la solution est à portée de main.
CQFD.
En passant, Bill Watterson a dit dans l'album Complètement surbookés! de Calvin et Hobbes : «La créativité, ça ne s'ouvre pas comme un robinet, il faut l'humeur adéquate»…