Chaque dossier comportait au moins une photo d'identité de l'étudiant. Les deux chercheurs les ont toutes scannées, puis formatées à l'identique. Ils ont ensuite demandé à cinq professeurs de la Faculté d'attribuer une note à chacune des photos, en fonction de la "beauté" de la personne. Une note, me direz-vous? Oui, une simple note de 1 à 5, car ça suffit pour faire le tri entre les personnes disons belles, quelconques et moches.
Ça peut certes vous paraître triste, mais nous avons tous, où que nous vivions sur la planète, à peu près les mêmes "canons de beauté", c'est-à-dire que nous sommes tous sensibles aux mêmes traits du visage (yeux clairs, nez fins, pommettes saillantes, etc.) et repoussés par d'autres (boutons, difformités, etc.), comme le montrent notamment les travaux de Linda Jackson, professeure de psychologie à l'Université d'État du Michigan (États-Unis).
Forts de toutes ces données, les chercheurs italiens ont regardé s'il y avait une corrélation entre le degré de beauté d'une personne et ses notes, sachant qu'il était possible de le savoir en comparant la performance à l'oral et celle à l'écrit. Et ce qu'ils ont trouvé est assez surprenant :
> Les étudiants considérés comme beaux avaient plus tendance que les autres à passer leurs examens à l'oral.
> Les étudiants considérés comme beaux ont eu de meilleures notes que les autres à l'oral.
> Mais surtout, les étudiants considérés comme beaux n'ont pas eu de meilleures notes à l'oral qu'à l'écrit!