Aux États-Unis, des chercheurs du Media Lab du MIT a observé les employés d’une grande banque, et en particulier des équipes chargées de briller par leur créativité, racontent les deux auteurs. L’objectif était de voir comment fonctionnaient les équipes les plus performantes. Très vite, ils ont noté que ce qui faisait surtout la différence était le comportement de certains individus.
Que croyez-vous que faisaient ces individus-là? Pensez-vous qu’ils étaient hypercréatifs, bondissant d’idée neuve en idée neuve? Ou pensez-vous que c’était les leaders naturels du groupe dès qu’il était question de créativité? Eh bien non, rien de tout ça :
> Hypercommunicateurs. Ces individus-là se démarquaient par le fait qu’ils discutaient énormément avec leurs collègues, de tout et de rien, à tout bout de champ. Ils se différentiaient aussi des autres par le fait qu’ils lisaient beaucoup plus de courriels que les autres, tant des courriels privés que professionnels.
Par conséquent, le principal signal subtil d’une équipe efficace, c’est la présence d’un individu qui se soucie naturellement des autres, et qui n’hésite pas deux secondes entre discuter avec un collègue et se concentrer tout seul dans son coin sur les tâches qu’il a à mener à bien. La force de l’équipe vient donc de la quantité et de la qualité des communications en son sein. Si bien que ce que l’on peut faire de mieux pour être utile à son équipe, ce n’est pas de se concentrer à fond sur son propre travail, mais de s’intéresser à fond au travail des autres.
«La communication est vitale et s’effectue à deux niveaux : d’une part ce que nous disons, d’autre part la manière dont nous le disons», indiquent MM. Krogerus et Tschäppeler.
Comment devenir un hypercommunicateur? Les deux auteurs préconisent un truc ultrasimple…