La beauté n'est pas si subjective que ça... Photo: Porsche
On le sait bien, être beau aux yeux des autres, ça aide toujours. Mais cela est-il vraiment déterminant pour décrocher un poste à haute responsabilité? Et en particulier l'ultime, celui de PDG?
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C'est ce qu'ont tenu à découvrir deux professeurs de finance : Douglas Cook, de l'École de commerce Manderson (États-Unis), et Shawn Mobbs, du College de commerce Culverhouse (États-Unis). Dans le cadre de leur étude intitulée CEO appearance, ils ont utilisé une méthode originale – et très pertinente, à mon avis – pour évaluer l'impact que pouvait avoir la beauté sur l'obtention du poste de PDG…
Ainsi, les deux chercheurs américains se sont attelé à une tâche ardue : évaluer la beauté d'un PDG. En effet, quoi de plus subjectif que la notion de beauté? Ils ont alors habilement contourné le problème, en se basant sur le masque de Phi.
Le masque de Phi? C'est le masque du visage humain idéal, c'est-à-dire dont les principales mensurations sont en lien avec le nombre Phi, vous savez, celui qui correspond au résultat du calcul de (1+√5)/2, soit approximativement 1,618033. Oui, ce nombre qui, sans qu'on sache trop pourquoi, nous séduit à notre insu, si bien qu'on le retrouve dans quantité d'œuvres artistiques et architecturales marquantes : le pavage de Penrose, la musique de Xenakis, l'architecture du Corbusier, ou encore la peinture de Dali.