> Les pas riches, pas développés, peu pollueurs, mais heureux : Pérou, Équateur, Inde, Cameroun, Vietnam, Maroc, etc.
> Les moyennement riches, moyennement développés, moyennement pollueurs et peu heureux : Brésil, Russie, Chine, Pologne, etc.
> Les riches, développés, fortement pollueurs et heureux : Pays-Bas, Allemagne, Japon, États-Unis, et – tiens – Canada, etc.
> Les riches, développés, moyennement pollueurs et heureux : Suisse, Danemark, Islande, Suède, France, Italie, etc.
> Les moyennement riches, moyennement développés, fortement pollueurs et moyennement heureux : Arabie saoudite, Corée du Sud, Portugal, etc.
Puis, ils ont regardé quelle était la catégorie la plus "performante" en terme de bonheur, à savoir celle où les gens étaient, dans le fond, les plus heureux, compte tenu des contrariétés qu'ils avaient a priori pour l'être (ex.: faible pouvoir d'achat, forte pollution, etc.). Résultat? Accrochez-vous bien :
> La catégorie la plus performante est celle qui est la moins développée, qui ne génère que l'équivalent de 5% des émissions de CO2 des plus pollueurs, qui ne dispose que de l'équivalent de 14% des revenus des plus riches et qui ressent l'équivalent de 89% du bonheur des plus heureux. Et encore, ce dernier pourcentage aurait bondi si les deux chercheurs avaient exclu de cette catégorie deux pays un peu particuliers en raison des troubles politiques qu'ils connaissent, soit l'Égypte et l'Irak.
Qu'est-ce que cette trouvaille signifie, au juste? Plusieurs choses, dont certaines viennent contredire nos idées reçues sur le bonheur :