> Collaboration. Les pêcheurs en solitaire collaborent moins avec les autres que les pêcheurs en équipe.
> Coordination. Quand il leur faut travailler en groupe, les pêcheurs en solitaire sont moins coordonnés avec les autres que les pêcheurs en équipe.
> Confiance. Les pêcheurs en solitaire font moins confiance aux autres que les pêcheurs en équipe.
Autrement dit, la façon dont on travaille a un impact direct sur notre comportement en groupe. Plus on travaille en équipe, plus on développe notre esprit de collaboration, et mieux, notre efficacité, et mieux encore, notre plaisir à œuvrer en groupe. Bref, moins on se montre individualiste au travail, plus on est heureux et efficace dans chacune de nos tâches quotidiennes!
Du coup, le conseil pratique que l'on peut dégager de cette étude est évident, me semble-t-il :
> Qui entend réduire l'égoïsme au sein de son équipe, voire annihiler l'égoïste de service, se doit de multiplier les tâches à mener à bien en groupe. De faire en sorte que chacun travaille pour le bien commun, non pas pour son propre bien (et si vous instauriez, par exemple, une prime collective, au lieu de la sempiternelle prime individuelle à la performance…). Car chacun y gagnera en efficacité et en plaisir, pour finir même par penser de moins en moins à son petit nombril.
En passant, l'écrivain français Jules Renard a dit dans son Journal : «Il n'y a qu'une façon d'être un peu moins égoïste que les autres : c'est d'avouer son égoïsme».
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