> Choix forcé. Certains devaient choisir, avant même de voir la grille, s'ils allaient devoir trouver des noms d'acteurs ou des noms de villes.
> Choix forcé, avec une option. D'autres devaient indiquer, avant même de voir la grille, s'ils allaient devoir trouver des noms d'acteurs ou des noms de villes, ou encore s'ils préféraient de ne pas jouer du tout à ce jeu.
> Choix forcé, avec une fausse option. Les derniers devaient indiquer, avant même de voir la grille, s'ils allaient devoir trouver des noms d'acteurs ou des noms de villes, ou encore s'ils préféraient chercher autre chose (mais les trois autres choix n'étaient guère séduisants, parce qu'a priori plus complexes, comme chercher des noms de danseurs de ballet).
À noter que les deux chercheurs n'avaient fixé aucune limite de temps. En effet, ils ne s'intéressaient pas directement à la performance des uns et des autres, mais plutôt à la persévérance des participants, en fonction de leurs conditions de départ.
Résultat? Fort instructif :
> Avantage à l'option. Les plus persévérants ont été ceux qui avaient eu un choix forcé à faire, mais avec l'option de se retirer du jeu à la dernière minute si cela ne les tentait plus vraiment. Quant aux deux autres (choix forcé & choix forcé, avec une fausse option), leur persévérance a été similaire.
Les deux autres expériences leur ont permis de mieux comprendre pourquoi le simple fait de bénéficier d'une option permettait d'avoir plus de cœur à l'ouvrage. De fait :
> Engagement. Bénéficier d'une option conforte la personne dans l'idée que c'est son choix, et non un choix forcé. Car on fait plus aisément nôtre une décision prise de notre libre chef.
> Confiance. Bénéficier d'une option conforte la personne dans l'idée que la décision prise est la bonne. Car on avance plus résolument dans une voie empruntée de notre libre chef.