L'intérêt de tout ça, c'est qu'il en découle des trucs ultrasimples pour remettre sur les rails un employé, voire une équipe, victime de la culpabilité ou de la honte. Comme ceux-ci :
> Face à la culpabilité. Quand la personne concernée souffre de la culpabilité, confiez-lui de nouvelles missions à atteindre, mais pas n'importe lesquelles : il est fondamental que ce soit des missions à court terme. Car cela lui donnera l'occasion de corriger le tir de la meilleure façon qui soit pour elle.
> Face à la honte. Quand la personne concernée souffre de la honte, confiez-lui de nouvelles missions à atteindre, mais pas n'importe lesquelles : il est fondamental que ce soit des missions à moyen et long termes. Car cela lui donnera l'occasion de corriger le tir de la meilleure façon qui soit pour elle.
Subtil, n'est-ce pas? Bien entendu, il n'est pas nécessaire que ces missions-là soient d'importance. Ce qui compte, en fait, c'est de stopper le flux de pensées négatives qui se déverse sur la personne concernée, puis de lui donner la possibilité de renouer avec des pensées plus plaisantes. Petit-à-petit. À son propre rythme.
En passant, le peintre néerlandais Vincent van Gogh a écrit dans une de ses lettres à son frère Théo : «N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies, et qu'à celles-là nous obéissons sans le savoir».
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