> Majorité de C. Vous avez une empathie faible.
«Vous comprenez le comportement, la pensée et les émotions de l'autre, mais à condition qu'il vous donne les clés. (...)
- Le versant positif. L'objectivité. La faculté de ne pas se laisser parasiter par les émotions des autres. Un raisonnement logique, efficace, orienté vers la recherche de solutions concrètes. Le sens de la mesure et de la méthode.
- Le versant négatif. Une mauvaise image auprès des autres (ex.: passer à tort pour un indifférent). La difficulté à identifier vos émotions, et donc à les exprimer. Une propension aux explosions de colère (les émotions accumulées finissent toujours par déborder...). Un raisonnement parfois rigide, mécanique, à force de trop de logique et de factuel. Une vie intérieure en jachère, faute d'y avoir accès.
-Vers l'équilibre. Vous devez vous occuper en priorité de vos émotions. En faisant, plusieurs fois dans la journée, des arrêts sur image (ex.: 'Que suis-je en train de ressentir, en ce moment précis?'). En essayant d'identifier de manière précise l'émotion en question et son impact dans votre corps. Puis, avec les autres, pratiquez le 'partage émotionnel progressif' : exprimez plus souvent devant les autres quelque chose de personnel ou d'émotif, au lieu de quelque chose de cérébral ou factuel (ex.: comparez un événement professionnel à un autre survenu durant votre enfance...). Car cela permet de créer du lien, d'humaniser votre image et de stimuler votre intelligence émotionnelle», préconise Mme Millêtre.
> Majorité de D. Vous avez une empathie équilibrée.
«Vous savez décoder les messages émotionnels, verbaux comme non verbaux, de votre interlocuteur. Vous comprenez vraiment ce qu'il ressent. Vous pouvez même être touché par ses émotions, mais avec une distance qui vous évite d'être envahi par elles. La juste distance est d'ailleurs ce qui vous caractérise : ni trop près ni trop loin, ni indifférent ni intrusif. (...)
«Il n'y a que du positif dans ce positionnement juste, qui laisse les autres libres de leur choix tout en étant compris de vous. Vous êtes apprécié pour cela, et c'est ce qui vous permet de garder votre cap relationnel. En revanche, vous pourriez peut-être demander plus souvent de l'aide et des conseils aux autres, car cela vous permettrait sans doute de donner plus de chaleur à certaines de vos relations et de paraîyre plus vulnérable, et donc un peu moins 'parfait'», estime Mme Millêtre.
Voilà. Vous en savez désormais plus sur l'empathie dont vous êtes capable au travail, et surtout sur ce que vous gagneriez à faire pour y booster votre intelligence émotionnelle. D'autant plus que les autres vous en apprécieront que davantage...
En passant, l'écrivain allemand Johann Wolfgang von Goethe aimait à dire : «On ne vit réellement que lorsqu'on jouit de la bienveillance des autres».
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