> Les leaders ont joué le jeu. Les leaders ont travaillé en moyenne six heures de moins par mois qu'auparavant, à savoir six heures normalement rémunérées (soit une baisse d'environ 4% des heures de cette catégorie-là). Par contre, ils ont travaillé sept heures de plus par mois, à savoir sept heures qui n'étaient pas rémunérées, comme celles, par exemple, consacrées au mentorat (soit une progression de 35% des heures de cette catégorie-là).
> Les membres de leur équipe ont davantage travaillé. Chaque membre de l'équipe des leaders qui ont "sacrifié" des heures payées pour les remplacer par des heures non-payées s'est mis à travailler en moyenne 12 heures de plus par mois (une progression d'environ 9%).
> Les membres de leur équipe en ont tiré profit. Les leaders en question n'ont connu aucun impact financier personnel : ce qu'ils ont "perdu" en heures rémunérées a été totalement compensé par les primes au leadership. Quant aux membres de leur équipe, ils ont chacun connu une progression moyenne de 11% de leur rémunération, du fait qu'ils ont plus travaillé qu'auparavant.
Ce n'est pas tout. Les trois chercheuses ont noté une autre chose intéressante :
> Une plus grande efficacité. De par leurs nouvelles activités de leadership, les leaders ont été en mesure de travailler davantage en équipe et d'aider chacun à s'impliquer davantage et mieux. Du coup, cela a permis de noter une hausse de la productivité de chaque membre des équipes concernées.
Inspirant, n'est-ce pas? Il suffit de changer la manière dont on récompense les dirigeants d'équipe pour booster l'efficacité de l'ensemble des employés. Je serais vous…
En passant, Sénèque disait : «La conscience d'avoir bien agi est une récompense en soi».