> Quand c'est un signe farfelu, notre inconscient entre en action pour fournir la bonne réponse le plus vite possible. Car notre conscience est occupée dans l'immédiat à déchiffrer ce signe incohérent.
> Quand c'est un écran vide, notre conscience entre en action pour fournir la bonne réponse le plus vite possible. Car elle n'est préoccupée par aucun parasite.
L'objectif des trois chercheurs consistait à regarder si un mécanisme cérébral particulier qui s'enclenche lorsque nous entendons être performant – le contrôle cognitif – fonctionnait aussi bien de manière consciente qu'inconsciente. Et pour le savoir, ils se sont intéressé à ce qu'on appelle l'effet Gratton.
L'effet Gratton? Il survient lorsque nos commettons une erreur dans un exercice difficile : dès lors que nous réalisons nous être trompé, le risque que l'on se trompe la fois suivante est moindre que si l'on n'avait pas remarqué notre erreur. De fait, notre contrôle cognitif s'ajuste aussitôt pour nous éviter de faire erreur sur erreur. La question était donc de savoir si cet effet se produisait, ou non, lorsqu'on agit de manière inconsciente.
Résultat? Il est sans équivoque :
> L'effet Gratton s'exprime dans tous les cas de figure. Que ce soit lorsque notre inconscient agit ou lorsque notre conscience prend les rênes.
Qu'est-ce à dire? C'est très simple…