98. Prenez une pause solitude
«La vie exige parfois de chaque individu des efforts épuisants. Si l'on ajoute à cela les relations humaines et l'énergie à déployer pour les gérer avec efficacité, on peut se sentir "vidé".
«Tâchez de réagir quand vos batteries sont à plat et que votre tolérance des gens a atteint sa limite. Quand vous commencez à être saturé de relations humaines, retirez-vous. Rentrez en vous-même quelques minutes ou, si possible, quelques heures. Changez de décor. Quittez votre bureau et faites quelques pas dehors.
«Ce n'est pas toujours réalisable, bien sûr. Alors, quand l'épuisement vous gagne à 10h30 à peine et que quatre réunions s'en viennent, isolez-vous. Limitez vos échanges durant le reste de la journée. Ce sera peut-être une bonne occasion de pratiquer vos capacités d'écoute plutôt que vos capacités de parole. Et ce, tout en restant poli : il vous suffit de ne pas vous engager dans des conversations trop poussées.
«Le but est de prendre du recul quand la limite du supportable est atteinte. Dans ces périodes-là, rentrez dans votre coquille pour ne pas compromettre vos chances de réussite, tant professionnelle que personnelle.
«Mandat. Pensez aux moments où vous avez atteint votre limite de tolérance aux autres. L'avez-vous déjà dépassée? Qu'est-il arrivé? Avez-vous eu des frictions avec un collègue ou dit des paroles que vous avez regrettées par la suite?
«À retenir. Quand vos relations avec les autres drainent votre énergie, isolez-vous.»
Vous voilà équipés pour avoir un charme fou au travail. Car avec ces trois trucs, vous serez en mesure d'avoir toujours l'énergie nécessaire pour écouter réellement les autres, et donc leur plaire au plus haut point (qui ne rêve d'être vraiment écouter par les autres, c'est-à-dire de les intéresser par ce qu'on dit? Hein?).
En passant, Albert Camus a dit dans La Chute : «Le charme : une manière de s'entendre répondre "oui" sans avoir posé aucune question claire».