Enfin, la dernière expérience consistait à demander à 175 autres volontaires de lire les descriptions initiales, après avoir été répartis dans différentes sortes de groupes, comme dans les deux précédentes expériences. Après lecture, ils devaient dans un premier temps chercher chacun tout seul les dessins correspondants, et dans un second temps, en délibérant en groupe.
Résultat? Toujours aussi simple :
> Avantage à l'interaction. La performance en groupe a été nettement meilleure que celle en individuel. C'est-à-dire que le message est mieux passé quand celui-ci a été discuté à plusieurs plutôt qu'analysé tout seul dans son coin.
Par conséquent, on peut tirer deux leçons de cette étude :
> Un effort vain. Plus notre auditoire est grand, plus nous avons tendance à faire de longues explications. Le hic? C'est que cela n'aide pas à mieux faire passer notre message.
> La cible, pas le messager. Ce qui permet au message de passer ne tient pas vraiment, en fait, au messager, mais à ceux à qui celui-ci s'adresse. Plus précisément, à la possibilité qu'ont les gens de discuter entre eux, par la suite, du message. Si cette possibilité existe réellement, alors le message passera. Sinon, il passera difficilement, voire pas du tout.
Voilà. À vous désormais de jouer, en vous efforçant de faire bref et surtout en veillant à favoriser les échanges au sein de l'auditoire.
En passant, l'écrivain irlandais Oscar Wilde aimait à dire : «Je déteste les discussions, elles vous font changer d'avis».
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