Qu'est-ce que cela leur a permis de découvrir? Deux choses :
> Serrer les coudes. Même si une prime est en jeu, un employé n'entre pas en compétition avec ses coéquipiers si ceux-ci ont la même origine que lui (urbaine ou rurale). «Le réflexe est alors de se serrer les coudes, ce qui réfrène l'esprit de compétition», analysent les deux chercheurs dans leur étude.
> Écarter les coudes. Si une prime est en jeu, un employé entre en compétition avec ses coéquipiers si ceux-ci n'ont pas la même origine que lui (urbaine ou rurale). «La mentalité du "Eux contre nous" entre alors en ligne de compte, ce qui exacerbe l'esprit de compétition», disent-ils.
Autrement dit, on entre en compétition avec les autres à partir du moment où l'on se sent différent d'eux. Et on coopère avec eux dès que l'on se sent bien intégré. La conclusion est par conséquent fort simple :
> Qui entend atténuer l'esprit de compétition entre coéquipiers doit mettre l'accent auprès de chacun sur ce qui l'unit aux autres, et non pas sur ce qui le différencie. Bref, il convient de miser sur le collectif, non pas sur l'individualisme.
En passant, Confucius disait : «La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents».