On le voit bien, à partir du moment où l’on part en quête des cinq buts de notre existence, aussitôt suivent les coups de mains potentiels. Il importe dès lors de ne pas confondre vitesse et précipitation. Une erreur serait de se lancer immédiatement à la poursuite d’un des buts, rien qu’en sentant que celui-ci suscite l’enthousiasme des autres. Car on risquerait d’aller de désillusion en désillusion.
«À partir du moment où l’on a un but, on a trop souvent le réflexe de se demander : «Comment vais-je l’atteindre ?». Et les problèmes vont découler de justement ce ‘comment’. Parce que dès qu’on pense au ‘comment’ on se met à voir poindre les obstacles, les uns après les autres, sans fin, si bien que notre motivation va s’en trouver plombée», a-t-il averti.
Alors ? Que faire ? Eh bien, ne surtout pas songer au ‘comment’, mais plutôt au ‘qui’. Oui, au ‘qui’. C’est-à-dire aux différentes personnes qui vont vous permettre de progresser sur votre voie, jusqu’à l’atteinte de votre objectif, quel qu’il soit. «Je peux vous donner un truc pratique qui a fait ses preuves à cet égard. Il consiste à rédiger dans votre agenda, chaque fin de journée en quittant le travail, une tâche concrète à accomplir le lendemain en lien avec l’un de vos cinq buts dans la vie. Et de vous y tenir», a indiqué M. Strelecky. Et de souligner : «L’air de rien, vous progresserez ainsi pas à pas, avec une redoutable efficacité».
Voilà. Il va sans dire, je pense, que l’assistance était emballée. Pour ne pas dire sous le charme.
Que retenir de cette rencontre exceptionnelle avec John Strelecky ? Ceci, à mon avis :
> Qui entend atteindre un objectif qui lui tient à cœur se doit de veiller chaque jour à avancer d’un pas dans la bonne direction. Comment ? En identifiant la veille le pas suivant à effectuer, en le notant dans son agenda le soir et ensuite en s’y tenant le lendemain. Et surtout, en s’appuyant sur son réseau de connexions personnelles et professionnelles pour s’assurer de progresser de manière efficace.
En passant, l’écrivain français Bernard Werber a dit dans La Révolution des fourmis : «Il ne faut pas penser à l’objectif à atteindre, il faut seulement penser à avancer. C’est ainsi, à force d’avancer, qu’on atteint ou qu’on double ses objectifs sans même s’en apercevoir».
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