> Les hauts et les bas de la motivation
«Andrea Bonezzi, de l'École de management Kellogg, a demandé à des volontaires de bien vouloir corriger neuf textes contenant des fautes. Au début, ces personnes ont trouvé en moyenne 0,122 coquille par seconde. À la moitié du travail, ce nombre a baissé à 0,092. Puis, il est remonté à 0,124 à la fin.
«Cela illustre bien le modèle en U de l'évolution de la motivation des gens lorsqu'ils travaillent, d'après le chercheur. Au début et à la fin de la tâche, la motivation est élevée : au début, parce qu'ils voient qu'ils progressent par rapport au point de départ; à la fin, parce qu'ils approchent de l'objectif. Toutefois, au milieu, leur motivation fléchit : ils constatent alors qu'il leur reste malheureusement beaucoup de travail à faire…»
> Des activités sociales plutôt qu'une augmentation de salaire
«Participer régulièrement à des activités sociales rend les gens heureux. Évident, direz-vous. Mais Chris Herbst, de l'Université d'État de l'Arizona, va plus loin : l'effet de ces activités sur le bien-être est comparable à ce que les gens ressentent quand leur salaire est multiplié par deux, ou quand ils obtiennent leur diplôme universitaire. Les liens sociaux ont donc une influence positive importante non seulement sur le bonheur, mais aussi sur l'état de santé.»
Voilà. Comme vous le voyez, Brillez au bureau est un livre passionnant. Je n'ai donc qu'une chose à vous dire : bonne lecture!
En passant, le philosophe allemand Georg Christoph Lichtenberg a dit dans Le Miroir de l'âme : «Se demander sérieusement tous les soirs ce que le jour nous a fait apprendre de neuf».
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Mon livre : Le Cheval et l'Âne au bureau