5. Ne perdez pas de temps avant de judiciariser l’affaire
Lorsque les discussions ont été tentées pour régler le conflit à l’amiable avec tout le pragmatisme nécessaire et que cela n’a rien donné, il ne faut pas garder de faux espoirs: la judiciarisation devient la solution.
Parfois, plusieurs tentent malgré tout de régler le litige et étirent ainsi les conflits dans le temps. Dans le cadre de réclamations financières, étirer les conflits peut entraîner des conséquences désastreuses, notamment la faillite de la partie adverse quand les discussions sont tellement longues que la partie débitrice a eu le temps de préparer sa faillite.
Un conflit judiciarisé impose des délais, des audiences et des frais. Une judiciarisation impose aussi aux parties de se parler. Très souvent, c’est au stade de la judiciarisation que les réelles discussions de règlement se font et que les bons règlements se concluent.
Il ne faut donc pas craindre de judiciariser une affaire même si le procès n’est pas une issue ultimement souhaitable. Lorsqu’aucun règlement n’est possible sans judiciariser le conflit, il faut se poser la question suivante : est-ce que le statu quo est une option ?
Évitez les maux de tête
Évidemment, un livre complet aurait pu être écrit sur la gestion des conflits d’un point de vue judiciaire. Je vous ai fourni ici un simple résumé de résumé du sujet. Au fil de ma pratique d’avocat de litige, je constate que l’application de ces cinq conseils peut éviter de nombreux maux de tête aux justiciables qui se retrouvent avec un conflit important qu’ils n’ont pas l’habitude de gérer.
Souvenez-vous que, dans la très grande majorité des cas, un conflit bien géré finit par se régler.
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