Bien sûr, en cas de ''très'' fortes hausses des taux d'intérêts, on peut difficilement en prévoir les conséquences. Plusieurs emprunteurs pourraient se retrouver dans l'incapacité d'effectuer leurs paiements. Donc, une hausse de taux sera favorable dans la mesure où elle demeure raisonnable et qu'elle se poursuit graduellement.
Au Canada, le scénario s'avère fort différent. La moindre hausse de taux constitue un risque important, étant donné l'endettement important des ménages. Comme il semble que bien des canadiens ne croient pas qu'une récession soit sur le point de se produire, leurs habitudes de consommation restent inchangées et leur situation financière demeure sensible au moindre revirement économique.