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Avez-vous remarqué que les déficits sont devenus un problème chronique dans la plupart des pays développés? Certes, nous avons subi une horrible crise financière. Toutefois, bien que l'on puisse argumenter à l'effet que nous en subissons encore les contrecoups, nous pourrions également affirmer que nous sommes maintenant confrontés à la dure réalité. Cette dernière peut se décrire ainsi : nous avons connu de belles années de prospérités dans le passé, mais aux dépens du futur. La crise constitua simplement un réveil brutal. Nous vivons au-dessus de nos moyens.
Le phénomène s'avère très difficile à renverser, puisqu'il constitue un cercle vicieux. Les politiciens promettent plus de services pour se faire élire. Par conséquent, un plus grand pourcentage de la population exige ces mêmes services, année après année. Lorsque les élections refont surface, un plus grand nombre de voteurs sont à l'écoute des partis qui proposent davantage de services.
Les déficits sont devenus chroniques, et qu'en est-il de la dette? Cette dernière existe depuis tellement longtemps qu'il semble qu'elle n'effraie plus personne. Comme les taux d'intérêt ont atteint des niveaux ridicules, pourquoi s'en priver? Logiquement, les générations futures devront payer pour toutes les dépenses passées. Même si la dette n'est jamais remboursée, et qu'elle est simplement maintenue à son niveau actuel, des intérêts seront exigibles sur chaque dollar déboursé, qu'il s'agisse d'un dollar dépensé en 1985, ou un dollar dépensé tout récemment.