Ne rêvons point. Nous venons d'assister à l'opposé : un souhait de la part de quelques groupes pour plus de réglementation! On pointe du doigt les cartes de crédits, que l'on voudrait restreindre. Il ne fait nul doute que ce type d'endettement est néfaste et s'avère trop utilisé. Cependant, lorsqu'un prêt demeure impayé, la facture est refilée à la banque, et non aux contribuables.
Sans la SCHL, un individu qui patauge dans les dettes à la consommation aurait toujours l'option de vendre sa maison, afin de dégager les 25% de mise de fonds pour éponger ses dettes (si l'immobilier ne s'effondre point, évidemment). Mais avec la situation présente, cette option demeure non disponible. Appliquer davantage de restrictions sur les cartes de crédit entraînera tout simplement la création de nouveaux produits d'endettement.
On accuse souvent les banques canadiennes de prêter à outrance. Pourtant, on disait la même chose des banques américaines lorsque Fannie Mae et Freddie Mac (l'équivalent de la SCHL ici) les encourageaient à le faire!