Par contre, en tant que citoyens responsables, nous sommes consternés de constater les piètres choix financiers que certains consommateurs à faibles revenus effectuent. Toute personne qui s'estime incapable de débourser un montant immédiat pour un bijou devrait tout simplement s'abstenir d'en acheter! Ce genre de bien constitue un luxe, et non une nécessité. Or, que penser d'un consommateur qui doit se faire offrir de l'aide pour amasser la ridicule somme de 80$?
Nous n'avons pas de critiques négatives à l'endroit de la bijouterie. Elle cherche à maximiser ses ventes et incite le consommateur à économiser d'abord avant d'acheter. D'ailleurs, si un client quelconque décide d'opter pour cette aide à l'épargne plutôt que d'utiliser sa carte de crédit et de payer des frais d'intérêts par la suite, bravo! Néanmoins, nous y voyons plutôt le symptôme inquiétant d'une société qui vit au jour le jour et qui n'accorde plus d'importance à l'élaboration d'un budget (en faisant les efforts d'économiser soi-même).
Les mois de janvier et février devraient plutôt rappeler à la plupart des gens qu'il faut accorder la priorité à son REER ou du moins, à un fonds d'urgence s'il s'avère inexistant. S'il est difficile pour un individu d'obtenir 80$ pour un bijou, on doit se questionner sur ses choix. Qu'arrivera-t-il s'il perd son travail? Et dans l'éventualité où il s'agirait d'une personne sans emploi, on pourrait se questionner davantage.
Qu'en pensez-vous?