BLOGUE. Un article intéressant a été écrit par Pierre Duhamel au sujet de la dette du Québec ("Le déni de l'évidence").
http://duhamel.argent.canoe.ca/2009/11/16/le_deni_de_l_evidence
Il précise que lorsque différentes personnes font référence à la dette provinciale, certaines incluent notre part de la dette déférale, et d'autres non. Or, on ne peut pas considérer uniquement la dette provinciale. Si le Québec en venait à se séparer du reste du Canada, il aurait à assumer sa part, comme toutes les autres provinces.
Bref, lors du blogue précédent (http://www.lesaffaires.com/blogues/les-investigateurs-financiers/le-quebec-dans-le-rouge-et-alors/506350), nous avions mentionné que le Québec devrait aller en faillite, afin de rétablir un équilibre entre les générations. Regardons les choses en face : nous nous endettons constamment, mais qui va finir par payer la facture? Nos enfants? Nos petits-enfants?
Comme nous le faisait remarquer un lecteur, il est insensé de penser que notre province ira en faillite. Cependant, pourquoi le mentionnons-nous?
Et bien, nous sommes quelque peu frustrés d'assister impuissants à une détérioration de nos finances. C'est comme regarder un malade se laisser lentement mourir, en proie à une longue agonie alors qu'il ne réagit point pour tenter de survivre. Qui plus est, nous payons de l'impôt. Et nous savons fort bien qu'au fur et à mesure que nous nous enrichissons, nous en paierons davantage. Si au moins ces impôts servaient à améliorer la situation financière de notre province! Hélas!
P.S.: la semaine passée, à TVA, on discutait des garderies à 7$ qui nous coûteraient environ 1.9G$ par année. Ce n'est pas rien, mais c'est peu comparé aux intérêts que nous payons sur notre dette. Supposons que nous payons seulement 5% d'intérêts sur nos 214G$ de dettes : nous dépensons près de 11G$ par année pour absolument rien en retour!