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Avez-vous déjà entendu dire que l'immobilier constituait une valeur plus sûre que les actions? Après plus de dix années de mauvaises performances boursières sur les principales bourses du monde, une telle conclusion trouve preneur chez les épargnants canadiens. Pourtant, la bourse constitue un marché permettant l'échange de titres, et non un investissement en soi. Pour mieux comprendre la différence, référons-nous au titre BEK.B sur la bourse de Toronto. Si cette société était détenue par un individu, ce dernier pourrait affirmer : ''Je détiens des dizaines d'établissements servant de dépanneurs. Mon principal locataire est la société Alimentation Couche-Tard. Je sens que je possède des actifs sécuritaires, car j'ai de bons locataires, et qu'il s'agit d'immobilier que je détiens à travers ma société de gestion''
Si cette même société de gestion était lancée à la bourse, comme c'est déjà le cas présentement, notre individu pourrait changer soudainement de discours en disant : ''Je n'ai plus d'immobilier, mais bien un titre en bourse. Je n'ai pas le contrôle sur le prix. Je pourrais tout perdre!'' Il s'agit pourtant de la même compagnie avec les mêmes actifs, mais à travers un marché de négociation.