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Beaucoup d'encre continue de couler au sujet des problèmes en Europe. Nous prévoyons que la situation persistera encore pendant quelques années. Et actuellement, nous assistons à une certaine restructuration des sociétés les plus solides. Elles tendent à migrer des pays en difficulté vers des contrées plus vertes.
Tout récemment, l'embouteilleur Coca-Cola Hellenic, détenu à 23% par le grand fabricant de la populaire boisson gazeuse Coca-Cola, déménage son siège social. L'entreprise quitte la Grèce pour s'installer en Suisse, et son titre sera dorénavant inscrit à la bourse de Londres. Or, ce titre à lui seul représentait environ 20% de la valeur boursière grecque.
Cette prise de décision n'a pas été influencée par les consommateurs grecs. Comme 95% des revenus proviennent de l'extérieur du pays, les problèmes de ce dernier exercent peu d'impact sur ses recettes. Toutefois, les grandes sociétés doivent considérer le climat fiscal et financier dans leurs décisions d'affaires. La Suisse est plus attrayante, et la bourse de Londres offre un marché boursier beaucoup plus liquide. La récente décision de Coca-Cola Hellenic empirera le phénomène. Chaque fois qu'une société quitte le navire grec, la bourse du pays perd un peu plus de son efficacité, et les recettes fiscales s'amenuisent. Une très mauvaise tendance se crée, alors que d'autres entreprises évalueront la possibilité de se joindre au mouvement de migration.