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Voici un comportement de dirigeants qui nous laissera probablement perplexes pendant longtemps. Gencor Industries oeuvre dans la fabrication d'équipements servant à produire de l'asphalte. Cette société dépend en partie du budget fédéral américain, car la construction de routes requiert le genre de machinerie qu'elle vend. Malgré le fait que les dépenses du gouvernement dans ce secteur ne soient pas à la hauteur des expectatives des dirigeants, Gencor réussit à dégager un certain profit de ses opérations courantes.
Toutefois, ce qui sort de l'ordinaire, c'est la gigantesque liquidité au bilan de la société. La valeur boursière de Gencor atteint les 74M$. Pourtant, le bilan affiche une généreuse encaisse de 87M$, composée d'argent liquide et obligations. De tels éléments laissent croire que le titre se transige à prix d'aubaine. Pourtant, nul autre que le président lui-même, Marc Elliott, a vendu des actions cette année.
Depuis ce printemps, il a disposé de près de 30 000 actions pour un montant avoisinant les 230 000$. Or, il possédait quelque 390 000 actions au préalable. L'encaisse équivaut à 9,20$ par action. Le versement d'un dividende à raison d'un seul petit dollar par action aurait procuré à M. Elliott 390 000$, soit bien plus que ce qu'il a récolté en vendant des actions.