Néanmoins, l'inverse s'avère tout à fait vrai. En investissant aux bons moments, on peut facilement dégager des rendements extraordinaires. Et si, comme nous, vous ne disposez point d'une boule de cristal efficace pour déceler les creux du marché, vous pouvez opter pour une sélection rigoureuse des titres. Même M. Grantham, dans une de ses lettres aux investisseurs, admet qu'agir ainsi permet d'obtenir de meilleurs rendements :
''Les gens devraient au moins savoir ce qu'ils font, et les risques qu'ils assument. Généralement parlant, dans ce domaine, les gens font plus d'argent à long terme en achetant des actifs pas chers et en les vendant lorsqu'ils deviennent dispendieux.''
Toutefois, M. Grantham semble s'intéresser davantage aux grandes catégories d'actifs, et émet des mises en garde. En avril 2011, il estimait que le rendement moyen des sociétés à petites capitalisation pour les 10 prochaines années serait nul si l'on tient compte d'un taux d'inflation de 2,5% par année.
Nous n'avons aucune idée à savoir si les petites capitalisations américaines performeront mieux ou moins bien que les grandes capitalisations. Nous nous intéressons encore moins à savoir si les titres internationaux dégageront de meilleurs rendements. Nous nous contentons de regarder chaque titre individuellement, et nous achetons ce qui nous plait, et laissons de côté ce que nous considérons risqué.