À moins de renaître de ses cendres et de frapper un coup de circuit avec BlackBerry 10, Research In Motion se dirige tôt ou tard vers des pertes. Ce n’est pas pour rien que le nombre d’actions de RIM vendues à découvert atteint des sommets depuis le début de l’année. Les investisseurs qui vendent le titre à découvert sont d’ailleurs les seuls à faire de l’argent avec le titre depuis des lustres, ce dernier ayant perdu quelque 90% de sa valeur depuis son sommet de juin 2008.
La seule véritable planche de salut qui permettrait de libérer la valeur comptable de RIM est une offre d’achat. Or, la liste des acheteurs potentiels est plutôt courte : Google s’est acoquiné avec Motorola ; Microsoft avec Nokia ; et HP avec Palm, dont elle a radié les actifs de son bilan peu de temps après l’avoir acheté.
Bref, les actionnaires qui croient encore dans RIM ne doivent pas avoir d’attente face aux résultats qui seront dévoilés jeudi et encore moins face à ceux du trimestre suivant. Surtout, ils doivent avoir une foi inébranlable dans le succès du système d’exploitation BlackBerry 10.