De gauche à droite, Harout Chitilian, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Denis Coderre, maire de Montréal, et Jacques Bernier, associé principal de Teralys Capital. [Photo : Julien Brault]
Le maire de Montréal Denis Coderre a annoncé ce lundi la création d’InnoCité MTL, un accélérateur destiné aux start-ups voulant réinventer la ville. InnoCité MTL, un organisme sans but lucratif, bénéficiera d’une subvention de la ville de 148 481 $, mais investira dans ses start-ups par l’entremise de Real Ventures, PagesJaunes et Quebecor Media, qui agiront à titre d'investisseurs privés.
Les représentants de ces trois entités, dont Sylvain Carle et John Stokes de Real Ventures, siégeront ainsi au comité de sélection des start-ups d'InnoCité MTL. Malgré tout, la conception du programme d’accélération appartiendra à InnoCité MTL, dont le conseil d’administration est présidé par Jacques Bernier, associé principal de Teralys, un fonds de fonds établi à Montréal.
« InnoCité MTL sera le lien de la ville avec la communauté techno», a lancé Denis Coderre, de passage à la Maison Notman pour dévoiler le nouvel accélérateur. Ce dernier, a-t-il expliqué, permettra de relayer à des start-ups des problèmes de la ville, que lui soumettra le Bureau de la ville intelligente.
Les start-ups acceptées dans le nouveau programme d’accélération, qui débutera en septembre prochain, recevront un financement initial de 50 000 $ contre un pourcentage d’équité qui n’a pas encore été déterminé, mais qui devrait être similaire aux taux des principaux accélérateurs. Deux cohortes de huit start-ups par années devraient être accueillies par le programme.
Une fois que les start-ups auront dépassé la phase de prototypage de trois mois, elles seront éligibles à un investissement supplémentaire.
La première phase du programme sera hébergée par la Maison Notman, comme l’est FounderFuel (l’accélérateur de Real Ventures), et la seconde le sera par La Gare, un espace de co-working établi dans le Mile-End.
InnoCité MTL devrait aussi organiser des hackathons ayant pour but de créer des solutions technologiques liés aux enjeux de la ville. Par ailleurs, Denis Coderre a dévoilé qu’il souhaite réserver une proportion des appels d’offres de la ville à des start-ups, un projet sur lequel l’administration municipale plancherait depuis un certain temps.