[Photo : Bloomberg]
BLOGUE. Les signes que les consommateurs n’ont pas été séduits par la nouvelle mouture de Windows ont atteint une masse critique aujourd’hui. C'est d'autant pire pour Microsoft que la nouvelle interface optimisée pour les tablettes de Windows 8 visait à contrer la montée en force du iPad, dont l'attrait chez les consommateurs (et les entreprises) est indéniable.
On apprend ainsi ce matin que les ventes de PC et de tablettes Windows depuis le lancement de Windows 8 étaient en baisse de 21 % aux États-Unis, par rapport à la même période l’année dernière.
De plus, Digitimes rapportait hier que Microsoft aurait diminué de moitié ses commandes auprès des manufacturiers produisant sa tablette Surface, clairement destinée aux consommateurs.
On apprenait alors également que le taux d’adoption de Windows 8, mesuré par NetApplications, s’établissait à 1,19 % le 18 novembre dernier. À titre de comparaison, une semaine à peine après le lancement de Windows 7, le nouveau système d’exploitation avait déjà conquis des parts de marché de 1,91%.
Cette comparaison pourrait n’avoir aucune signification, en raison du contexte différent dans lequel avait été lancé Windows 7. À l’époque, son prédécesseur Windows Vista avait mauvaise réputation et plusieurs consommateurs attendaient le lancement d’une nouvelle mouture de Windows pour changer d’ordinateur.
Lorsque Microsoft dévoile qu’elle a écoulé 40 millions de licences de Windows 8, soit environ le même nombre que durant le premier mois de Windows 7, il faut toutefois prendre l’information avec des pincettes. On ne sait pas à quels prixs et à quelles conditions Microsoft a vendu ces licences. Aussi, force est de constater que les consommateurs, eux, ne se sont pas rués sur les appareils pour lesquels les manufacturiers achètent ces licences.