Les globe-trotters, qui savent à quel point les frais d’interurbains en itinérance sont outrageusement élevés, seront heureux d’apprendre qu’ils pourront réduire radicalement la facture de leurs voyages d’affaires. Par exemple, une personne ayant un Nexus S sous contrat avec Bell, Rogers ou Telus pourra remplacer la carte SIM de son opérateur par une nouvelle de Verizon, lorsqu’elle voyage aux États-Unis. Si toutefois cette personne dispose d’un Nexus S fourni par Vidéotron, qui utilise un réseau différent, cette dernière devra se tourner vers une carte SIM de T-Mobile lorsqu’elle séjourne au sud de la frontière.
Au-delà des États-Unis, il est possible d’employer cette stratégie dans de nombreux pays étrangers, pourvu qu’on y trouve des réseaux compatibles et des opérateurs disposés à vendre des forfaits à la carte.
Être prêt pour le futur
La présence d’une puce NFC dans le Nexus S est un gage de longévité pour l’appareil. Vouée à servir de mode de paiement, la puce NFC, quoiqu’inutile pour l’instant, a de bonnes chances de devenir utile dans un futur rapproché, comme je l’explique dans un billet précédent. Ainsi, cette puce est d’autant plus la bienvenue que la plupart des propriétaires canadiens du Nexus S signeront un contrat de trois ans avec un opérateur pour se procurer l’appareil.
Bref, si le Nexus S ne dispose pas d’une avance technologique considérable sur ses concurrents, c’est sans aucun doute l’un des téléphones intelligents qui aura le moins vieilli dans trois ans… Du reste, faire des prévisions en nombre d’années n’est pas raisonnable lorsqu’il est question de téléphones intelligents. Néanmoins, à n’en pas douter, le Nexus S sera encore un téléphone attrayant dans trois mois.