Reste le plan Obama
Reste le plan Obama, qui, aux yeux de certains économistes (Goldman Sachs, Moody's, JP Morgan), pourrait ajouter jusqu'à 2% de croissance au PIB de l'économie américaine.
Des 447 G$ prévus, seulement 130 G$ seront cependant dépensés directement par le gouvernement. Tout le reste est indirect et fait l'objet des mêmes interrogations que pour la dernière manœuvre de la FED: l'argent dégagé sera-t-il vraiment dépensé?
Surtout, il faudra que le président puisse convaincre les parlementaires d'adopter le plan, ce qui n'est pas chose faite.
Particulièrement préoccupant est le fait qu'il sera financé en reportant des coupes de dépenses qui étaient prévues dans un horizon rapproché à un horizon plus éloigné.
Autrement dit, il faudra payer demain les effets de stimulation que l'on gagne aujourd'hui. Le principe peut se défendre, mais on suit ici la même recette que celle des dernières années. On emprunte à l'avenir pour stimuler le présent. La preuve a dernièrement été faite que l'avenir finit par se présenter et que plus on a emprunté, plus le problème auquel on fait alors face est grand.
Gardons notre ceinture attachée, les turbulences ne semblent pas terminées.