Mega Brands (MB, 9,05$)
Mega Brands était à une certaine époque une société qui faisait flèche de tout bois grâce à ses jeux de blocs de construction pour enfant. Au milieu des années 2000, elle diversifia ses activités en achetant Rose Art, davantage active dans le matériel artistique. Cette société avait une collection de jouets magnétiques. Ce fut le début de la fin.
Un défaut de fabrication, décès d'un enfant, problèmes chez quelques autres. Les rappels se succédèrent, les poursuites se déposèrent, les détaillants perdirent confiance et l'espace sur les tablettes se mit à fondre. Vinrent les radiations et finalement la nécessité de s'entendre avec les créanciers et de recapitaliser.
Depuis, les choses semblent se replacer. Mega Brands a livré il y a quelques jours un huitième trimestre consécutif avec des résultats en progression. Les détaillants reprennent confiance, et les donneurs de licences aussi, comme en font foi de récentes ententes avec Microsoft et Electronic Arts.
Exploiter une entreprise de jouets n'est pas un jeu d'enfant, alors qu'il faut chaque année remplacer de 30 à 40 % des jeux de l'année précédente. Les quelques analystes qui suivent Mega Brands sont néanmoins assez optimistes, tandis qu'ils voient le bénéfice par action afficher une progression soutenue dans l'avenir et ont des cibles de 15 $ à 18 $.
Le CP est le pari le moins risqué, les deux autres sont plus spéculatifs.